Château de 5 400 âmes, dont 1 800 Chevaliers. Fierté des Rileniens de Juramone, Vivien De Niloie a été construit entre l'an 12 et l'an 44 afin de donner à la Zone Neutre l'infrastructure militaire qu'elle méritait. En effet, Juramone étant une cité d'échange et de partage, ne disposait-elle pas du bâtiment emblématique de la puissance militaire. En vérité, les Rileniens ont juste vu l'occasion de contrebalancer l'influence Garone, puisque la Cité est leur Œuvre, pour se donner les moyens de peser dans les décisions d'importance.

Elles gravitent autour de la muraille ceinturant la Cité pour ne pas provoquer d'incendies malheureux qui pourraient causer la perte de quartiers entiers. De plus leur emplacement hors de la Cité facilite leur travail par les larges espaces de travail vierge d'installations offerts. Le forgeron occupe un rôle de tout premier plan. Il réalise tous les outils nécessaires à l'agriculture (socs de charrues, lames d'outils...), mais aussi les clous, ferrures de portes, fers à cheval. Il a également en charge la création de l'attirail des soldats : casques, épées, armures, etcetera. Le métier de forgeron atteint un très haut niveau de perfectionnement. La forge se compose d'un four en matériau solide et réfractaire (comme la brique), équipé d'un certain nombre d'arrivées d'air, ou tuyères, à travers lesquelles de l'air est introduit par des soufflets ou des ventilateurs. Le charbon de bois, le coke et la houille sont utilisés comme combustibles dans la forge. Le forgeron se sert de marteaux et de longues pinces pour les diverses opérations de forgeage.

Elles occupent la périphérie de Juramone, produisant un grand nombre de céréales, de fruits et de légumes. Chacune de ces exploitations est constituée d'un grand entrepôt, de plusieurs quartiers d'habitations annexés les uns aux autres, d'une tour de garde, d'un jardin intérieur (on y fait pousser plusieurs herbes), ainsi que de vastes étendues cultivées, labourées ou en jachères. Sur les jachères on y pratique le pâturage. Aussi y élèvent-on des vaches, des bœufs, des brebis, des moutons, des chevaux. Quelques porcheries, chenils et poulaillers viennent compléter le tout.

Les diverses parties boisées qui occupent la zone neutre offrent une grande variété de ressources culinaires et médicinales. L'on y trouve quantité de champignons, racines, plantes, sucres (érable ou bouleau), feuilles, et bien entendu fruits et baies. Elles sont également une réserve de chasse sans équivalent. Les sangliers et les cervidés y foisonnent. Ours, lynx, loups, écureuils et renards sont eux aussi au menu de Juramone. Sans oublier la fantastique réserve de bois que les forêts alentours offrent pour le chauffage et la construction.

Nettement plus rares que les exploitations agricoles, les mines et les carrières peuplent la zone neutre à faible dose. On y trouve en majorité de l'argent, de l'or, du fer, du cuivre, de l'étain et du charbon. Les conditions de vie dans ces centres d'activités sont particulièrement ardues. A l'image des exploitations agricoles, chacune des mines ou carrières dispose à proximité immédiate d'un vaste entrepôt, d'une tour de garde et de quartiers d'habitations. Par ailleurs, plusieurs charrettes tirées par des bœufs ou des chevaux sont entreposées, et utilisées, dans des écuries dédiées jouxtant les mines ou carrières.

Ressource nécessaire alimentant les nombreuses nappes phréatiques de la Zone Neutre, et dont l'origine se situe très en amont vers la chaîne de montagnes que l'on peut apercevoir au loin lorsque le ciel est bien dégagé, se jettant dans un fleuve bien au-delà de Juramone vers la première Bordure, la rivière Jaupn subit régulièrement des inspections du service d'Hygiène de la Cité qui teste sa potabilité à l'aide de réactifs chimiques.