Le cœur même de la ville. On y trouve l'ensemble des institutions administratives, économiques, ainsi que scientifiques de Juramone. Dans ce quartier ne résident qu'exclusivement les nobles, et nul part ailleurs. Néanmoins, nombre de citoyens n'appartenant pas à l'élite y sont également invités de façon sporadique afin de remplir diverses tâches. Une ceinture de barrières en acier d'hauteur d'homme Rilenien sépare ce quartier du reste de la Cité.

Jouxtant le quartier républicain, les casernes constituent un vaste réseau de bâtiments militaires au-delà duquel on atteint enfin la ville en elle-même, son oxygène, à savoir la populace. La force militaire de la Cité n'est guère impressionnante. A peine 2 500 professionnels. Le reste, entre 3 000 et 5 000 personnels en fonction du mois, n'est qu'une milice dans laquelle chaque citoyen passe à peine 2 ans au cours de sa vie, hors période de crise.

Si le quartier républicain est le cœur de Juramone, la grande place en est le poumon. Véritable plaque tournante d'échanges en tous types, hors esclaves, ce lieu attire les foules au quotidien. Le commun des mortels y fait ses achats et les commerçants, petits ou grands, engrangent les bénéfices nécessaires pour donner toujours plus d'élan au développement de chacun, et donc de la Cité.

Vestige entretenu sans honte d'une époque révolue, les instances dirigeantes de la Cité ont sauvegardé ce quartier immoral malgré les bouleversements du monde. Les Lortins ayant eu la malchance de s'y retrouver sont vendus à quiconque dispose des moyens de s'en procurer. A l'exception des Lortins eux-mêmes. Leurs congénères libres se sont vu interdire l'accès à cette zone en l'an 17, sous peine d'y être intégrés. On y trouve également la grande arène où les spectacles barbares qui s'y déroulent n'ont rien à envier aux actions monstrueuses des sectes sévissant dans les bordures. A la sortie Ouest de ce quartier, on peut trouver les deux cimetières de Juramone: le public et le privé.

C'est ici que la très grande majorité des citoyens, à l'exception des nobles, résident. Les habitations ont été construites de manière très ordonnées le long de rues et d'avenues constamment entretenues. Les ruelles étroites et les impasses sont très rares. Le style Garon y est très profondément marqué. Il est assez fréquent de retrouver des frises parfaitement entretenues bordant la façade extérieure d'entrée. Les habitations, très spacieuses, logent en général toute la famille, des grands-parents aux petits-enfants. Elles ne servent qu'à manger et à dormir. La plupart du temps, tout le monde est à l'extérieur.

Les tavernes sont le lieu de prédilection des loisirs de tout Juramonais. Boissons, ripailles, bagarres... Entrer dans une taverne c'est être assuré de se remplir le gosier à en rouler sous la table, à se prendre une beigne ou deux, à engloutir de la "bonne" barbaque, du bon ou mauvais alcool, de se faire tout un tas de connaissances et d'entendre les bardes les plus téméraires vous bercer de chants. A l'inverse, les auberges, ayant perdu depuis l'an 0 leurs fonctions premières, sont un lieu de raffinement. Elles remplissent les mêmes fonctions que les tavernes, la bagarre en moins, mais leur nourriture, leur service, et leurs boissons se trouvent à un niveau nettement plus élevé. Leur prix aussi, d'ailleurs. Ce sont dans les auberges également que vous trouverez les demoiselles ou les messieurs de plaisir.